Atelier GAMA


Architecture de paysages


L’Atelier GAMA aborde le projet de paysage avec pragmatisme et méthode pour parvenir à révéler le sensible et le poétique qui sommeillent en chaque site. Nous aimons travailler un site avec retenue, persuadés que l’essentiel est déjà là, inscrit dans une topographie particulière, un parcellaire singulier, une végétation remarquable, une forme urbaine atypique, ou dans l’usage qu’il est fait du lieu. 

 

Partant de ce principe, nous nous attachons à dessiner l’espace avec sobriété pour le rendre plus lisible, faciliter son appropriation par les habitants et le rendre plus durable. La simplicité se retrouve également dans le choix des matériaux, et dans l’unité du projet. Ce sont la tenue du détail et la rigueur de la mise en oeuvre qui donnent de la valeur à ces nouveaux espaces. Cette attitude est d’autant plus importante à notre époque où l’économie est de rigueur, malgré des exigences qualitatives et environnementales toujours plus fortes. La restriction des budgets oblige ainsi à faire preuve de justesse dans l’acte et le geste paysager, afin de donner à l’espace l’équilibre et la force qu’il mérite. 

 

Pour autant, cette pensée n’est pas antagoniste avec un vrai désir du dessin, qu’il soit sensible ou technique. Nous tenons autant à préserver la vision globale que le sens du détail, pour que le projet puisse garder une cohérence depuis sa relation au territoire jusque dans la manière dont les usagers le vivent et le parcourent.

Nous revendiquons l’acte de construire car nous aimons affranchir les frontières entre conception et réalisation, et entre architecture et paysage. Nous aimons saisir l’opportunité de participer aux chantiers lorsque l’occasion se présente, et accompagner les acteurs du lieu à se l’approprier. La distance est ainsi réduite entre la pensée et le geste, et le projet vient s’ancrer dans la réalité.

 

L’espace public est un espace commun, qui doit s’organiser de manière sociale pour que la vie s’y active selon des vitesses et des modalités différentes mais en constante relation. C’est à ce titre que nous souhaitons questionner l’espace public sous toutes ses représentations pour faire se rencontrer le jardin et l’espace urbain, l’évènementiel et le pérenne, le proche et le lointain, et faire vivre ces espaces avec poésie.

 

A la notion d’espace s’ajoute la notion du temps, puisque le végétal, en tant que matière évolutive et vivante, implique d’aborder le projet dans la durée et de le vivre comme une expérience. Notre intervention reste ponctuelle et furtive à l’échelle de la vie du lieu, elle est une étape, vers d’autres horizons à venir.



  • 1.




  • Pointe Nord de l’île du Ramier

      L’aménagement de la Pointe Nord de l’Île du Ramier initie la volonté de la Métropole d’ouvrir à nouveau ce territoire aux Toulousains. Compris entre l’écluse Saint-Michel et le secteur de l’Ancienne discothèque, le projet vise à retrouver l’identité et l’esprit du lieu en re-donnant à voir la Garonne. Ainsi, une Guinguette vient animer l’ancienne écluse, et un théâtre de verdure s’ouvre sur la Garonne. Une aire de jeux s’installe à l’ombre des arbres de l’ancien parking et des belvédères invitent à contempler le fleuve.



  • 2.




  • Cours Joseph Rambaud et découverte du canal

        Le quartier de Loumet est marqué depuis les années 30 par la présence d’un parking qui est venu recouvrir le canal de Pamiers. Afin de redynamiser le quartier et de valoriser ce patrimoine historique de la ville, la commune à souhaitée sa découverture. Le projet propose ainsi la création d’une place de quartier s’ouvrant sur la canal avec de larges gradins plantés permettant de retrouver le contact avec l’eau. Le long du cours Rambaud, un quai est rebâtit et les rues avoisinante sont reconfigurées pour redonner leurs places aux piétons.

      



  • 3.




  • Desire lines / Passage(s)

       L’autoroute A10 traverse la ville du Nord au Sud et génère une fracture urbaine entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps. Épaissie par la digue, vestige de l’ancien canal reliant la Loire au Cher, et par l’avenue Georges Pompidou, ce n’est pas que l’A10 mais ces trois infrastructures qui forment une barrière autant visuelle que physique entre les deux communes et empêchent le déploiement de l’agglomération. Ainsi la problématique d’ouvrir les passages urbains au niveau de l’A10 s’étend au-delà du périmètre fixe de l’autoroute et vient questionner la relation de ces trois infrastructures entre elles, leur usage à l’échelle locale et leur contact avec la ville.






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