Germe Et Jam


Architecture de paysages


Germe&JAM architecture.territoires
Patrick Germe et JAM sont associés depuis une vingtaine d’années dans la conception de projets urbains et de logements.
Peu à peu s’est construite une pratique où le tissu urbain s’affirme comme l’enjeu majeur de la production architecturale.
Depuis 2008 germe&JAM architecture.territoires est réuni dans un « collectif d’architecture » installé passage Saint-Sébastien à Paris.

En 1996 Le projet lauréat  pour le renouvellement urbain des quartiers nord du Blanc-Mesnil ouvre une décennie de collaborations et d’associations protéiformes des agences germe et JAM autour de projets urbains, concours,  études, projets opérationnels dont les projets marquants sont :

l’aménagement urbain du site Leblanc-Lafont et des rives de la Hautes Deûle à Lomme et Lille,
le centre ville d’Epinay-sur-Seine,
le développement urbain du site des Gohards et l’aménagement du Bout des Landes à Nantes,
le renouvellement urbain du Clos Saint Lazare à Stains,
l’axe sud à Rennes et les ZAC Rabelais-Rouault et Clemenceau,
tandis que JAM poursuit sous son seul label, l’aménagement urbain des friches Clause-Bois Badeau à Bretigny-sur-Orge, le renouvellement urbain des Mureaux, l’aménagement de la ZAC Gambetta à Saint Michel-sur-Orge.

 

En 2008 Les deux agences regroupent leurs activités dans un lieu rénové et un « collectif d’architecture » tout à la fois agence, espace de recherche, d’enseignement et de discussion.

germe&JAM architecture.territoires associe une vingtaine de collaborateurs en trois divisions intégrées d’architectes et de paysagistes :

la maîtrise d’œuvre urbaine
la maîtrise d’œuvre des espaces publics
la maîtrise d’œuvre bâtiment
 



  • 1.




  • Le développement d’un pôle gare comme « machine métropolitaine » d’interconnexion, monument urbain et levier de la redynamisation d’un centre-ville en déclin.

    Ville cheminote située sur un grand carrefour ferroviaire et fondée au XIXème siècle pour et par le train autour de sa gare, Miramas connait la situation paradoxale d’un centre-ville en déprise adossé à une gare dynamique, pôle de rabattement territorial important de l’ouest métropolitain. La nouvelle ambition de la Métropole marseillaise autour de la mobilité positionne Miramas et son pôle d’échange multimodal comme un site de développement dont le dynamisme peut être mis au service d’un centre-ville épuisé par les extensions périphériques

     

    Le développement et l’intégration urbaine du pôle gare et du site ferroviaire sont ainsi le support d’un projet de « recentrement » qui vise la redynamisation, l’extension et l’insertion territoriale du centre-ville.

     

    Ce projet s’appuie sur les « héritages » de Miramas – sa grille urbaine historique, ses typologies cheminotes, son paysage séculaire – comme vecteurs d’une nouvelle « écologie urbaine » permettant de conjuguer rénovation et développement urbain.



  • 2.




  • Unifier la ville et son territoire

    L’ancienne graineterie Clause

    L’urbanisation entre  le pôle gare RER C et la vallée de l’Orge des 50ha de la friche de l’ancienne graineterie Clause permet d’envisager :

    • le développement du centre-ville du côté ouest du réseau ferré aujourd’hui isolé et, plus largement, l’accessibilité de la ville depuis la francilienne.
    • la création d’un pôle gare commerçant et actif, ayant pour support le patrimoine industriel réhabilité et permettant, à long terme, le développement des franges SNCF.
    • un parc public de 10ha qui met en relation directe le centre-ville et la vallée de l’Orge, et consacre le retournement et l’ouverture de la ville sur son territoire naturel.
    • la création d’équipements à l’échelle de la ville et du quartier
    • un développement résidentiel ambitieux de 2400 logements inscrit dans les problématiques de mixité et de qualité environnementale

    Ville jardin

    Le nouveau quartier à dominante résidentielle est un puissant vecteur de centralité pour les faubourgs existants aujourd’hui dispersés  et met en place un tissu urbain contemporain à haute valeur paysagère, porteur d’une urbanité forte en relation à la campagne toute proche.

    Il prend appuis sur le site de la gare, nouveau centre urbain commercial, actif, équipé et résidentiel, organisé autour de la place Garcia Lorca, antichambre du parc.

    Il met en place un maillage paysager continu associant dans une grande mosaïque le grand parc avec les « jardins de traverse », les rues mail plantées, les allées et promenades piétonnes, les jardins privés au sein des parcelles, ponctué par différentes places minérales en relation aux équipements publics.

    Ce paysage est structuré autour des problématiques de la gestion des terres visant une équivalence globale des déblais et remblais, de la gestion des eaux pluviales étudiée autant que possible en aérien (infiltration, évaporation) dans un terrain peu perméable, et de la continuité des milieux écologiques permettant maintenir et diversifier la biodiversité existante en relation aux espaces naturels de la vallée.

    Un habitat diversifié

    Le projet résidentiel se fonde sur la mixité et la combinaison de plusieurs types bâtis associant habitat individuel (maisons à cour et à patio, maisons de ville, maisons superposées) et immeubles collectifs  (petits collectifs horizontaux,  immeubles plots avec vues panoramiques, et immeubles à cours de front de place ou de parc).

    A partir d’un principe de combinaison typologique à la parcelle, différentes formes urbaines sont déclinées en relation aux aires urbaines et paysagères du site :

    • les « villas urbaines » du quartier du Mesnil en relation au faubourg pavillonnaire existant
    • Les « cours-jardin » du secteur de la Ville au Bois en relation au tissu paysager de la vallée de l’Orge
    • Les immeubles à grande cour du centre Gare
    • Les immeubles mitoyens à cours artisanales de la rue du Bois de Châtre.



  • 3.




  • Le projet d’aménagement du quartier de Bout des Landes Bruyères porte sur la restructuration urbaine et paysagère d’un quartier d’habitat collectif social construit dans les années 1970 au nord de la ville autour d’un bois de chênes aujourd’hui Espace Boisé Classé.


    L’arrivée du tramway et la démolition d’une cité d’urgence offrent l’occasion d’ordonner un nouveau développement résidentiel sur les franges du quartier, la création d’espace public et la restructuration résidentielle des immeubles existants.


    Avec la création d’une nouvelle voie d’usage mixte au bord du bois, de deux traversées et dune place publique, Le bois devient le coeur distributif et récréatif du quartier.

    Le projet d’aménagement assemble dans un même paysage boisé un projet d’espace public et un projet d’espace résidentiel, clairement délimités mais articulés par une palette réduite de matériaux et de dispositifs plantés.
    Le vocabulaire caractéristique de l’espace public de la périphérie de la ville de Nantes ( bordure granit ébauché, enrobé) est complété par des sols en bétons coulés, lissés et calepinés de joints qui dessinent de grandes surfaces solides et claires dans le contexte végétal de l’ancienne lande, aussi bien pour les sols piétons ou d’usage mixte que pour les cours de parking des immeubles.
    De beaux et puissants murs de pierres banchées découpent ce grand système arboré en orientant les parcelles sur l’espace public, construisant un système de délimitations qui sédimente l’espace paysager ouvert de ce « parc résidentiel » sans en rompre l’unité.

     






Contacter : Germe Et Jam

Les champs marqués avec une étoile (*) sont obligatoires!